Premières impressions de soirée carioca sous caïpirinha
De toute façon, à 80 km/h, le taxi ne peut pas s’arrêter au feu rouge. Et puis, c’est fortement déconseillé, de nuit, à Rio. La soirée est passée vite. Etrange sensation que celle de se retrouver dans une foule qui scande les paroles de toutes les chansons qui passent, alors que je n’en connais aucune. La jeunesse carioca se déhanche sur les rythmes de l’Orquestra Imperial et de DJ Marlboro dans l’enceinte du Circo Voador (le cirque volant), sous les arches de l’ex-aqueduc de Lapa. L’Orquestra Imperial : une vingtaine de musiciens déjantés, les uns en couche-culotte, les autres en habit de carnaval, celui-là en chapeau chinois, celle-ci en habit d’ange, tous en Havaianas, Converse ou Vans. N’importe quoi, et l’ambiance est bien agitée. Et il paraît que c’est comme ça tous les soirs à Rio, jusqu’au Carnaval…