Aéroports…
Encore. Une arrivée joyeuse, puis un départ, qui l’est moins. En fait, ce n’est pas si triste, les départs. Parce qu’on ne se rend pas compte que l’être aimé s’en va pour de bon, qu’on ne va pas le revoir pendant longtemps. Alors on rit, on est bien, et on pense que demain on pourra se revoir. Et puis Air France a trouvé la parade pour les amoureux tristes de se quitter : la compagnie aérienne offre 300 euros à ceux qui se portent volontaires pour partir le lendemain lorsque le vol du jour est surbooké. On accepte, forcément, rester un jour de plus, et être payé de surcroît, c’est limite un rêve. On se prend à échafauder des plans, mais qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire demain, c’est trop bien, un Paris by night de plus ce soir. Mais la réalité revient vite lorsqu’en fait, il y a de la place sur le vol, et que les adieux doivent se faire vite, vite. Au moins on n’aura pas eu le temps d’être tristes…
Et puis tant qu'il y aura de la poésie sur les trottoirs de Paris...