30 septembre 2006
Malacca sous la pluie
Fin de voyage. Le ciel est triste. L'humeur est nostalgique, et dans le bus qui rentre à Singapour, Vincent Delerm ne me fait sourire qu'à moitié. De ces sourires qui pincent le coeur...
Malacca est une ville "historique". Ce qui signifie qu'on y trouve des musées à la pelle. Pas tous intéressants. A voir absolument: le Baba Nyonya, une maison sinomalaise du début du siècle parfaitement conservée. L'Eglise Saint-Paul. La vieille mosquée et les (trop rares) vestiges portugais et hollandais. Le "museum of enduring beauty", dont la tagline est "il faut souffrir pour être belle" (en français dans le texte), qui tente de donner un aperçu des différentes perceptions de la beauté à travers le monde en montrant les altérations physiques faites au corps (tatouages, corsets, scarifications, bandage des pieds des chinoises, limage des dents...)
Il ne s'est jamais arrêté de pleuvoir une seconde. Et les corbeaux sont là. Ce qui ne rend pas une ville gaie. Ni même vivante...
Musique: "Hi" issu des étranges sonorités de Psapp. Parce que Vincent Delerm, en fait, non... (enfin, pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, et s'il en reste, prenez des places pour le voir en novembre-décembre à Paris... sur scène, il est tout simplement génial... et je rentre trop tard... Grrrr!)
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