Le Vieux Lyon est charmant…
Rues piétonnes et pavées, restaurants petits et chaleureux, boulangeries attirantes et appétissantes (les vraies pralines sont roses, vraie découverte). Fourvière, ses théâtres romains et sa basilique qui domine la ville.
La Grande Synagogue de Lyon, on y pénètre discrètement, par la porte de derrière. Surpris par le rabbin qui nous demande « Je peux vous aider ? » on n’aurait peut-être pas dû entrer sans frapper, mais depuis mon séjour en Asie j’ai décidé de visiter les synagogues des endroits que je découvre. Il nous raconte l’histoire de la communauté lyonnaise, à son apogée pendant la guerre, accueillant les réfugiés de la France occupée ; la synagogue n’a été fermée que deux mois à l’été 1944, lorsque le rabbin et sa famille ont été déportés. Trente-cinq synagogues pour quarante mille juifs, la communauté se porte bien (à Paris on a tendance à penser que la province… bref). La Grande Synagogue, c’est un peu la Victoire de Lyon. Sur les quais de Saône. Lyon a de la chance : elle a les quais du Rhône et de la Saône…
Lorenza et marc o, deux parisiens en goguette, à la découverte de la province, arpentant les rues de Lyon. La grande roue de la place Bellecour tente de rivaliser avec celle de la Concorde (suffisamment haute pour faire trembler Lorenza), sa patinoire avec celle de l’Hôtel de Ville, et ses tentes des Enfants de Don Quichotte avec celle du Canal Saint Martin. Et il y a même un métro ! Lyon, tu copies !!!