Deux saints : Luis et José de Ribamar
São Luis
Arrivée chaotique, deux escales et deux retards, cinq heures de sommeil hâché, j’arrive à 11h35 au lieu de 1h50, ça commence à faire beaucoup, surtout pour la fatigue.
Mais les retrouvailles avec S, F et JP valaient la peine. São Luis est une ville coloniale endormie, son centre tout du moins, un petit air de Salvador, les immeubles sont magnifiques, d’époque, mais beaucoup sont à l’abandon, avec leurs façades végétales (la nature finit toujours par reprendre ses droits). Rues pavées, escaliers, pas grand monde dans les rues une fois le marché terminé. Du charme, on ne se fait pas classer patrimoine mondial de l’humanité pour rien, mais peu d’animation, et la nuit, les rues désertes sont éclairées aux lanternes…
São José de Ribamar, sur l’île de São Luis, est réputée pour ses plages, allez savoir pourquoi. Un petit village de pêcheurs, à l’église imposante et aux statues kitsch. Un rythme lent, très lent, de toute façon nous ne sommes pas pressés…